Metro, bouleau, dodo
Tous les matins, lors des trajets vers l’université, lorsque le métro sort de son tunnel sombre pour longer le parc Ismaïlovski, je contemple en songeant à moitié les lignes infinies de bouleaux qui défilent, tristes et monotones, aux bras courbés de neige.
Et je rêve d’aller un peu là bas, voir si par hasard une clairière lumineuse derrière ce rideau d’arbres saurait briser la lassitude du quotidien.
Alors puisque aujourd’hui nous avions enfin du temps, nous avons plongé dans l’immensité de l’hiver, goûté au silence apaisant des sous bois, foulé les plaines alourdies de leur épais manteau blanc, en marchant là où personne n’avait encore laissé de traces.
Par chance, l’appareil photo était là.
L'arbre national, infini et fragile
Rencontre avec une rivière...
Le calme, le silence infini de la nature endormie
Reflets...
Couchant semi-irréel...
Voila qui clôt cette petite incursion dans la profondeur de l'hiver, son calme, sa splendeur tranquille de nature dormante dans son manteau de neige...